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  • La spiruline, un super-aliment pour contrer la fatigue et la baisse de moral hivernale

    Spiruline : un allié naturel pour affronter l’hiver avec énergie Le manque de lumière, le froid et une alimentation souvent plus riche mais moins variée entraînent : Une fatigue chronique, Une baisse du tonus mental et physique, Parfois même une chute de moral (le fameux “blues hivernal”). C’est dans ce contexte que la spiruline, une micro-algue aux vertus nutritives exceptionnelles, trouve toute sa place comme soutien naturel global.   Spiruline : un concentré d’énergie naturelle La spiruline est l’un des aliments les plus riches en protéines végétales (60–70 %), en fer, en magnésium et en vitamines du groupe B, nutriments essentiels au bon fonctionnement du système nerveux et à la production d’énergie. Elle contient également la phycocyanine, un pigment bleu antioxydant et anti-inflammatoire, capable de réduire le stress oxydatif, souvent accru pendant les mois froids. Une étude randomisée menée par Johnson et al. (2016) a montré qu’une supplémentation de 3 g/jour pendant 8 semaines améliore significativement la fatigue mentale et physique chez des hommes en bonne santé [1]. Ces résultats rejoignent les conclusions d’une revue systématique (2022) qui souligne les effets antioxydants, anti-inflammatoires et immunomodulateurs de la spiruline [2].   Spiruline et bien-être mental : un soutien pour le moral et le sommeil. Plusieurs travaux suggèrent que la spiruline pourrait aussi soutenir le moral et la qualité du sommeil, deux piliers essentiels de l’équilibre émotionnel hivernal. Une étude clinique (Phansuea et al., 2023) chez des adultes présentant une humeur modérément altérée a montré qu’une supplémentation de 2 g/jour améliore la qualité du sommeil et les scores de bien-être psychologique [3]. Par ailleurs, une revue sur la santé cérébrale (2022) met en évidence un potentiel effet neuroprotecteur, lié à la réduction du stress oxydatif et à une meilleure vascularisation cérébrale [4]. Ces effets cumulés peuvent contribuer à une meilleure clarté mentale et à un moral plus stable pendant la saison hivernale.   Spiruline et immunité : renforcer les défenses naturelles. La spiruline joue aussi un rôle indirect dans la prévention de la fatigue hivernale en soutenant les défenses immunitaires. Des études ont montré qu’elle stimule la production de cytokines bénéfiques et favorise une meilleure réponse immunitaire [5]. Son profil nutritionnel équilibré (fer, zinc, vitamine B12, acides gras essentiels) aide l’organisme à maintenir ses fonctions métaboliques lorsque la fatigue saisonnière s’installe.   Comment la spiruline est cultivée. la spiruline, une micro-algue ancienne. La spiruline (Arthrospira platensis) est une micro-algue apparue il y a plus de 3,5 milliards d’années. Dans la nature, elle pousse dans des lacs alcalins chauds riches en sels minéraux (Afrique, Amérique centrale, Asie). Aujourd’hui, elle est principalement cultivée de manière contrôlée, pour garantir pureté et sécurité alimentaire.   Culture en bassins fermés. La spiruline se développe dans de grands bassins peu profonds contenant une eau légèrement salée, alcaline (pH 9–11) et maintenue entre 30 et 37 °C. L’eau est brassée en continu pour assurer une exposition homogène à la lumière et à l’oxygène. Les nutriments ajoutés (azote, phosphore, fer, oligo-éléments) permettent une croissance optimale. Le tout se fait sans pesticides ni herbicides, dans un milieu pur et contrôlé.   La lumière, moteur de croissance. Grâce à la photosynthèse, la spiruline transforme le CO₂ en oxygène et en biomasse. C’est ce processus naturel qui lui confère sa couleur bleu-vert et sa richesse en chlorophylle et phycocyanine. Dans les fermes suisses, des serres permettent de maintenir des conditions stables, même en hiver.   Récolte et séchage doux. Une fois la spiruline mature, elle est : Filtrée , Pressée , Extrudée en fins filaments, Séchée à basse température  (≤ 45 °C) pour préserver vitamines et antioxydants. La spiruline séchée est ensuite réduite en poudre  ou compressée en comprimés , sans additifs.   En Suisse, une production durable Les fermes locales (comme Spiruline SwissMade SA (Lonay), La Spiruline du Chablais (Collombey-Muraz) ou Spiruline des Alpes) privilégient : Une culture fermée sous serre. Une eau recyclée et contrôlée. Un faible impact carbone. En Suisse, les producteurs locaux assurent une spiruline pure, écologique, de proximité et riche en nutriments, parfaitement adaptée à une consommation hivernale santé.   Un modèle de culture durable Consomme jusqu’à 10 fois moins d’eau que le soja, Nécessite très peu d’espace, Capte le CO₂ de l’air, Produit localement, limitant les transports. La spiruline est ainsi considérée comme l’une des sources de protéines les plus écologiques au monde.   Conseils de cure hivernale Dose : 3 à 5 g/jour, de préférence le matin ou à midi. Durée : 1 à 3 mois. Astuce : l’associer à de la vitamine C (orange, kiwi, citron) améliore l’absorption du fer. Forme : poudre dans un smoothie ou comprimés pour la praticité.   ⚠️  Contre-indications de la spiruline (résumé) La spiruline est sûre pour la majorité des personnes si elle provient d’une source contrôlée, mais certaines précautions s’imposent : Maladies auto-immunes : à éviter sans avis médical (la spiruline stimule le système immunitaire). Phénylcétonurie (PKU) : contre-indiquée, car elle contient de la phénylalanine. Goutte ou troubles rénaux : prudence, la spiruline contient des purines pouvant augmenter l’acide urique. Grossesse / allaitement : possible uniquement avec spiruline de qualité certifiée et avis médical. Traitements anticoagulants ou immunosuppresseurs : risque d’interaction, consulter son médecin. Effets légers au début (ballonnements, maux de tête) : réduire la dose temporairement.   En résumé En hiver, la spiruline se révèle comme une véritable “multi-vitamine naturelle” : elle aide à retrouver énergie et vitalité, soutient le moral et renforce les défenses naturelles, tout en s’inscrivant dans une démarche écologique et durable. C’est un complément sûr et bénéfique pour la grande majorité des personnes, à condition de choisir une spiruline locale, contrôlée et certifiée sans contaminants. Comme tout aliment concentré, son usage demande toutefois prudence et discernement en cas de pathologie ou de traitement médical.   Références scientifiques Johnson M. et al. (2016). A randomized, double blind, placebo controlled study of spirulina supplementation on indices of mental and physical fatigue in men.   Int J Food Sci Nutr , 67(2):203–6. PubMed 26888417 Frontiers in Nutrition (2022). Antioxidant, anti-inflammatory and immunomodulatory effects of Spirulina: a review. Frontiers in Nutrition Phansuea P. et al. (2023). Effectiveness of Spirulina supplementation on sleep quality and mental health status: a randomized controlled trial.   PMC11882752 Nogueira V. et al. (2022). Spirulina Microalgae and Brain Health: A Scoping Review.   Front Aging Neurosci , 14:822480. PMC8224803 Moradi S. et al. (2021). The effects of Spirulina supplementation on fatigue status and quality of life in patients with ulcerative colitis.   Int J Clin Pract , 75:e14472. Coventry University Portal

  • Fatigue et moral en novembre : pourquoi se sent-on plus fatigué et comment retrouver tonus et énergie ?

    Introduction: Pourquoi la fatigue et le moral sont-ils liés en novembre ? Les jours raccourcissent, la lumière décline, et tout semble un peu plus lourd à porter… Si vous vous sentez plus fatigué·e, démotivé·e ou moins concentré·e à l’approche de novembre, rassurez-vous : ce n’est pas qu’une impression. Le corps réagit bel et bien aux changements de saison. En automne-hiver, l’organisme doit s’adapter à moins de lumière, à un rythme ralenti et à de nouveaux besoins nutritionnels. Certaines vitamines et nutriments clés, comme la vitamine D, le fer, le magnésium, le tryptophane ou encore les oméga-3,  jouent alors un rôle essentiel pour préserver l’énergie, l’humeur et la qualité du sommeil. Voici comment comprendre et soutenir ce lien entre saison, nutriments et moral.   Lumière, vitamine D et sérotonine : les clés pour lutter contre la fatigue et le moral affaibli L’automne et l’hiver sont des périodes où l’exposition à la lumière naturelle diminue considérablement. Or, la lumière du jour stimule la production de sérotonine, neurotransmetteur clé du bien-être et de la motivation. Moins de lumière = moins de sérotonine = moral affaibli. En parallèle, la synthèse de vitamine D chute, car elle dépend directement des rayons UVB du soleil. Or, cette vitamine joue un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, du système immunitaire et du tonus général. Astuce : une exposition quotidienne, même brève, à la lumière naturelle (le matin de préférence), et un complément en vitamine D si nécessaire (après avis médical), peuvent réellement changer la donne.   Alimentation et moral : les meilleurs aliments anti-fatigue de l’automne-hiver Lorsque l’énergie baisse, l’alimentation devient une alliée précieuse. Certains nutriments participent directement à la synthèse des hormones du bien-être et à la lutte contre la fatigue. Fer et vitamine B12 : essentiels contre la fatigue et la baisse de moral Le fer et la vitamine B12 travaillent main dans la main pour assurer une bonne oxygénation et un fonctionnement optimal du système nerveux. Le fer sert à produire l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans le sang. Un manque entraîne fatigue, teint pâle, baisse de concentration et moral en berne. On le trouve dans : la viande rouge le poisson les lentilles les pois chiches les épinards. la spiruline Astuce : la vitamine C (citron, kiwi, agrumes) améliore l’absorption du fer d’origine végétale. La vitamine B12 est essentielle à la formation des globules rouges et au bon fonctionnement du cerveau. Un déficit peut provoquer fatigue, troubles de la mémoire ou de la concentration, et baisse de moral. Elle se trouve dans les œufs. la viande. le poisson. les fruits de mer. les produits laitiers. Les personnes végétariennes ou véganes doivent se tourner vers des compléments ou aliments enrichis. En automne-hiver, veiller à de bons apports en fer et B12 aide à garder l’esprit vif, le corps alerte et le moral solide. Tryptophane et moral : l’acide aminé du bonheur contre la fatigue mentale Le tryptophane est un acide aminé essentiel : l’organisme ne peut pas le fabriquer, il doit donc être apporté par l’alimentation. On le retrouve notamment dans : les œuf. les légumineuses. le riz complet. les graines de courge. les noix. les produits laitiers. la spiruline Pourquoi est-il si important pour le moral ? Parce qu’il est le précurseur direct de la sérotonine, l’hormone du bien-être. Le corps transforme le tryptophane en 5-HTP, puis en sérotonine, et enfin en mélatonine, l’hormone du sommeil. Sans apport suffisant, le moral et le sommeil peuvent rapidement en pâtir, surtout lorsque la lumière manque. Pour que cette transformation se fasse correctement, il faut aussi apporter les bons « cofacteurs » : Vitamines B6, B9 et C , présentes dans les fruits et légumes, Magnésium Petite dose de glucides complexes (riz complet, flocons d’avoine), qui facilitent l’entrée du tryptophane dans le cerveau. Astuce pratique : le soir, une banane ou un yaourt nature avec quelques amandes constitue une excellente collation pour favoriser la détente et le sommeil — mieux que le chocolat noir, qui reste stimulant.   Magnésium et fatigue nerveuse : le minéral du moral en hiver Le magnésium est un minéral essentiel à plus de 300 réactions dans l’organisme. Véritable régulateur nerveux et musculaire, il agit à la fois sur l’énergie, le stress et le sommeil. Il calme le système nerveux. Le magnésium est souvent appelé le minéral anti-stress, car il aide à : Apaiser les tensions nerveuses. Réduire la sécrétion d’adrénaline et de cortisol (les hormones du stress). Favoriser la détente musculaire et mentale. Lorsque le stress augmente, le corps consomme davantage de magnésium, ce qui peut créer un cercle vicieux : plus de stress → moins de magnésium → encore plus de nervosité. Il soutient la production d’énergie. Le magnésium participe à la fabrication d’ATP, la principale source d’énergie cellulaire. Un manque se traduit souvent par de la fatigue, une lenteur générale ou une diminution de la concentration. Il améliore le sommeil. En agissant sur les neurotransmetteurs comme le GABA et la sérotonine, il aide à s’endormir plus facilement et à mieux récupérer. Une alimentation riche en magnésium le soir favorise un sommeil profond et réparateur. Où le trouver ? Amandes, noix, noisettes Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges) Céréales complètes (quinoa, avoine, riz complet) Bananes Eaux riches en magnésium (Hépar, Rozana, Quézac) Spiruline   Oméga-3 et moral : des graisses essentielles contre la fatigue mentale Les oméga-3 sont des acides gras essentiels : l’organisme en a besoin, mais il ne peut pas les fabriquer seul. Ils jouent un rôle clé dans la santé du cerveau, la régulation de l’humeur et la prévention de la fatigue. Des alliés du cerveau et de l’humeur. Les oméga-3 (notamment le DHA) sont des composants majeurs des membranes neuronales. Favorisent la communication entre les neurones. Participent à la production de sérotonine et de dopamine. Soutiennent la stabilité émotionnelle. Un manque d’oméga-3 est souvent lié à une baisse de moral, une fatigue mentale ou une plus grande sensibilité au stress, notamment en automne-hiver. Ils soutiennent l’énergie et réduisent l’inflammation Les oméga-3 contribuent à une meilleure oxygénation cellulaire, à la circulation sanguine et à la réduction des processus inflammatoires, souvent responsables de fatigue chronique. Où les trouver ? Poissons gras : saumon, sardines, maquereau, hareng, truite Graines de lin, chia, chanvre, noix Huiles de colza, lin, noix (à consommer crues) Œufs enrichis en oméga-3 Astuce : deux portions de poisson gras par semaine suffisent à couvrir les besoins de la plupart des adultes. La luminothérapie : un coup de lumière contre la fatigue hivernale Quand la lumière naturelle se fait rare, la luminothérapie peut devenir une alliée précieuse pour réguler l’humeur et retrouver de l’énergie. Elle consiste à s’exposer chaque matin, pendant 20 à 30 minutes, à une lampe spéciale reproduisant la lumière du jour (environ 10 000 lux). Cette exposition stimule la production de sérotonine et de dopamine, équilibre le rythme circadien et aide à prévenir le « blues hivernal ». Facile à intégrer dans la routine matinale (au petit-déjeuner ou devant l’ordinateur), elle complète efficacement les bienfaits d’une bonne hygiène de vie et d’une alimentation riche en nutriments essentiels. L’importance du sommeil et du souper léger En hiver, le rythme circadien (l’horloge biologique) est souvent perturbé. Le changement d'horair e (été-hiver), la nuit tombe tôt, on se couche plus tard, et le corps perd un peu ses repères. Pour retrouver un sommeil réparateur : Essayez de vous lever et vous coucher à heures fixes. Évitez les écrans au moins 30 minutes avant de dormir. Allégez le dîner : privilégiez les légumes cuits, les protéines légères (poisson, œufs) et les glucides complexes pour favoriser la production de mélatonine. Le cas du chocolat noir le soir Même s’il est riche en magnésium et en antioxydants, le chocolat noir contient aussi de la caféine et de la théobromine, deux stimulants naturels qui peuvent retarder l’endormissement et réduire la qualité du sommeil. À consommer de préférence en journée, pour profiter de ses bienfaits sans en subir les effets excitants.   Intestin et moral : le rôle du « deuxième cerveau » dans la fatigue saisonnière L’intestin est souvent appelé le « deuxième cerveau ». Il abrite des milliards de bactéries qui participent à la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une flore intestinale équilibrée = un moral plus stable. Pour la préserver : Adoptez une alimentation variée et riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes). Intégrez des probiotiques naturels (yaourt, kéfir, choucroute, miso). Hydratez-vous régulièrement tout au long de la journée.   En résumé La fatigue de novembre n’est pas une fatalité. En prenant soin de l’alimentation, de l’exposition à la lumière et de la qualité du sommeil, il est possible de retrouver son tonus naturel. Le trio gagnant : vitamine D + fer & B12 + tryptophane + magnésium + oméga-3, soutenus par une alimentation équilibrée et un rythme de vie apaisé. Même les journées grises peuvent être lumineuses de l’intérieur.

  • Nourrir le corps, éveiller l’esprit

    Bientôt ici : des conseils nutrition, des études inspirantes, des lectures et des recettes santé pour nourrir votre bien-être au quotidien.

  • Les lentilles germées : une bombe d’énergie pour se préparer à l’hiver.

    Lorsque les journées raccourcissent et que les températures chutent, notre corps réclame plus de vitalité. Fatigue, baisse d’immunité, digestion plus lente… Et si la solution se trouvait dans un simple bocal ? Les lentilles germées, modestes en apparence, sont en réalité de véritables concentrés d’énergie vivante. Riches en protéines, vitamines, minéraux et glucides complexes, elles aident le corps à traverser l’hiver avec force et équilibre. Pourquoi faire germer les lentilles ? Faire germer une lentille, c’est réveiller son potentiel nutritionnel latent. Lors de la germination, les réserves internes du grain se transforment pour nourrir la jeune pousse — un processus qui modifie profondément sa composition. Explosion de nutriments : Vitamines et antioxydants  : Une étude publiée dans Horticulturae  (MDPI, 2023) montre que la germination des lentilles brunes et noires augmente la vitamine C de +389 % et les caroténoïdes de +224 % par rapport aux graines sèches. 👉 Résultat : une meilleure protection immunitaire et un effet antioxydant renforcé. Protéines et minéraux assimilables  : Une étude comparative portant sur douze variétés de lentilles a révélé qu’après germination, la teneur en protéines augmentait significativement — jusqu’à +23 % dans certaines variétés — tout en améliorant la biodisponibilité des acides aminés essentiels. Le calcium et le potassium ont également augmenté respectivement de 41–58 % et 28–30 % ( Source : PubMed, 2020 ). Moins d’anti-nutriments, plus d’assimilation  : L’acide phytique et les tanins, qui freinent l’absorption des minéraux, diminuent jusqu’à 50 % après 3 à 9 jours de germination (Kaya et al., 2022) . Les glucides des lentilles germées : une énergie douce et durable. Les lentilles sont naturellement riches en glucides complexes (environ 60 % du poids sec), essentiels pour fournir de l’énergie durable. Ces glucides sont principalement de l’amidon et des fibres, à digestion lente, ce qui leur confère un indice glycémique bas. Mais la germination transforme radicalement leur profil glucidique : L’amidon diminue, les sucres simples augmentent légèrement. Pendant la germination, les enzymes amylases dégradent l’amidon en glucose et maltose pour nourrir la pousse. Une étude ( LWT - Food Science and Technology , 2023) a observé une réduction de 19 % de l’amidon et une hausse de 32 % du glucose libre dans des lentilles germées. Meilleure digestibilité et moins de ballonnements. Les oligosaccharides fermentescibles responsables des inconforts digestifs, diminuent nettement pendant la germination ( Food Chemistry , 2012). Un effet positif sur la glycémie. Malgré l’augmentation des sucres simples, les lentilles germées gardent un indice glycémique bas grâce à leur richesse en fibres et en protéines ( Nutrients , 2021). En résumé : les lentilles germées offrent une énergie plus disponible, une digestion plus légère, et une stabilité glycémique préservée — idéales pour l’hiver ou les périodes de fatigue. Comment faire germer des lentilles à la maison Pas besoin d’équipement particulier : un simple bocal et un peu de patience suffisent ! Étapes simples : Rincer une poignée de lentilles (vertes, brunes ou blondes). Les faire tremper 10 à 12 heures (une nuit). Les égoutter puis les déposer dans un bocal recouvert d’une gaze. Les rincer et les égoutter deux fois par jour pendant 2 à 3 jours. Lorsque les pousses mesurent environ 1 à 2 cm, elles sont prêtes à être consommées ! 💡 Astuce : Les conserver au réfrigérateur 3 à 4 jours maximum, et les rincer quotidiennement. Quelle quantité consommer pour en tirer tous les bénéfices ? Les lentilles germées étant très concentrées en nutriments, il n’est pas nécessaire d’en consommer de grandes quantités pour profiter de leurs bienfaits. Pour un adulte en bonne santé Consommer 50 à 100 g de lentilles germées fraîches par jour (soit environ 3 à 5 cuillères à soupe). Cette portion permet de : couvrir plus de 30 % des besoins quotidiens en vitamine C, apporter une quantité intéressante de fer, magnésium et potassium, et fournir environ 5 g de protéines végétales hautement digestes. Répartir cette consommation au cours de la journée : dans une salade au déjeuner, ou en garniture sur une soupe ou un plat chaud au dîner. Pour une “cure vitalité” hivernale Effectuer une cure de 7 à 10 jours, en consommant 70 à 100 g de lentilles germées par jour, associées à : des légumes frais pour renforcer l’apport en antioxydants, des oléagineux (noix, amandes, graines) pour les bons acides gras, et une hydratation suffisante afin de soutenir les fonctions d’élimination et la vitalité générale. ⚠️ Quelques précautions Rincer soigneusement les lentilles germées avant de les consommer. Conserver au réfrigérateur et consommer dans un délai de 3 à 4 jours. Éliminer tout germe présentant une odeur aigre ou une texture visqueuse. Les autorités de santé (CDC, EFSA, Santé Canada) recommandent aux femmes enceintes, enfants et personnes immunodéprimées d’éviter les germes crus. Pour profiter des bienfaits sans risque : Blanchir ou cuire les lentilles germées pendant 1 à 2 minutes à la vapeur. Consommer immédiatement après cuisson. Incorporer aux plats chauds tels qu’une soupe, un risotto ou une poêlée. En résumé : Les bienfaits des lentilles germées avant l’hiver Les lentilles germées sont un aliment fonctionnel complet, parfait pour préparer le corps au froid : Énergie stable et durable grâce aux glucides complexes et aux protéines hautement assimilables. Défenses naturelles renforcées grâce à la vitamine C et aux antioxydants. Digestion légère et meilleure assimilation des nutriments. Soutien nerveux et moral grâce aux vitamines B. Comment les intégrer à vos repas En salade hivernale : lentilles germées, chou rouge, noix et vinaigrette au citron. En garniture sur une soupe chaude, pour une touche croquante et vitaminée. Dans un wrap végétarien avec houmous, carottes râpées et avocat. Ou simplement en snack vitalité avec un filet d’huile d’olive et une pincée de sel marin. Les lentilles germées, c’est : Une source naturelle de protéines, vitamines, minéraux et glucides équilibrés Une digestibilité améliorée et une meilleure absorption des nutriments Un indice glycémique bas et une énergie durable Un aliment vivant, économique et écologique Cet hiver, misez sur ces petites pousses vertes pour nourrir votre vitalité de l’intérieur  retrouver des recettes de saison sous la rubrique recette. voir mon article : comment faire germer des lentilles Références scientifiques Mahajan, G., et al. (2020). Nutritional, phytochemical, and antioxidant properties of germinated lentil (Lens culinaris) varieties.  Foods, 9(4), 546. González-Cruz, L., et al. (2023). Effect of germination on starch and bioactive compounds in lentil sprouts.  LWT – Food Science and Technology, 189, 115809. Donkor, O. N., et al. (2012). Effect of germination on oligosaccharide content and digestive properties of lentils and chickpeas.  Food Chemistry, 131, 72–78. Baik, B. K., et al. (2021). Impact of legume germination on starch digestibility and glycemic response.  Nutrients, 13(2), 356. Kaya, A., et al. (2022). Reduction of antinutritional factors during lentil germination.  Turkish Journal of Soil Studies, 11(3), 198–207. Horticulturae (MDPI). (2023). Changes in vitamin C and carotenoid content during germination of black and brown lentils.  Horticulturae, 9(6), 668. Taormina, P. J., Beuchat, L. R., & Slutsker, L. (1999). Infections associated with eating seed sprouts: An international concern.  Journal of Food Protection, 62(7), 856–859. EFSA (2011). Urgent advice on the public health risk of Shiga toxin-producing E. coli in sprouted seeds.

  • Quiche aux oignons caramélisés et ricotta

    Cette quiche est riche en fibres (grâce à la farine semi complète et aux oignons), source de protéines (œufs + ricotta) et bien plus légère qu’une quiche classique à la crème. Elle illustre parfaitement la philosophie de Nourris tes Racines  : manger avec plaisir tout en nourrissant son corps avec justesse et simplicité. À savourer chaude ou tiède, accompagnée d’une salade de saison… et du parfum enveloppant des oignons caramélisés. Recette de la quiche aux oignons Ingrédients (pour 4 à 6 parts) 4 oignons jaunes ou rouges, émincés 3 œufs 200 g de ricotta (ou fromage blanc épais à 3–5 %) 100 ml de lait (vache ou végétal) 1 c. à soupe d’huile d’olive 1 c. à café de moutarde douce ou de miel (selon préférence) Sel, poivre, muscade Thym ou romarin frais (Facultatif) 1 poignée de noix concassées ou quelques dés de courge rôtie pour une touche automnale Pour la pâte légère : (pour la version sans gluten voir plus bas) 150 g de farine semi-complète 3 c. à soupe d’huile d’olive 6 à 8 c. à soupe d’eau tiède 1 pincée de sel Préparation 1. Préparer la pâte Mélanger la farine, le sel et l’huile d’olive, puis ajouter l’eau petit à petit jusqu’à obtenir une boule souple. Étaler la pâte et foncer un moule à tarte. Piquer le fond à la fourchette. 2. Caraméliser les oignons Dans une poêle, faire revenir les oignons à feu doux avec l’huile d’olive pendant 15 à 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés et fondants. Possibilité d'ajouter une cuillère d’eau, de la moutard ou une pointe de miel pour accentuer la douceur naturelle. 3. Préparer l’appareil Dans un saladier, battre les œufs avec la ricotta et le lait. Ajouter la moutarde, le sel, le poivre, la muscade et les herbes. 4. Assembler et cuire Répartir les oignons sur le fond de tarte. Verser l’appareil dessus. Ajouter les noix ou morceaux de courge si vous voulez un contraste croquant et coloré. Enfourner 30 à 35 min à 180 °C, jusqu’à ce que la quiche soit dorée et bien prise. À déguster avec… Une salade de mâche aux noix . Un filet de vinaigre de cidre  ou quelques gouttes de citron  au moment de servir, pour relever le tout. Version sans lactose ou sans gluten – Quiche aux oignons Quiche aux oignons sans gluten Pâte au sarrasin et riz (équilibrée et facile à travailler) Ingrédients : 100 g de farine de sarrasin 50 g de farine de riz (ou de maïs) 3 c. à soupe d’huile d’olive 6 à 8 c. à soupe d’eau tiède 1 pincée de sel Astuce :  la farine de riz allège la texture et aide la pâte à se tenir, car le sarrasin seul peut être un peu friable. Préparation : Mélanger les farines et le sel. Ajouter l’huile d’olive, puis l’eau petit à petit jusqu’à obtenir une pâte souple. Laisser reposer 10–15 min, puis l'étaler entre deux feuilles de papier cuisson. Quiche aux oignons sans lactose Remplacer la ricotta Options selon le goût souhaité : Ricotta végétale (à base d’amandes, de soja ou de cajou). On en trouve dans les magasins bio ou à faire maison. Tofu soyeux, une alternative très douce et riche en protéines. → Utiliser 200 g de tofu soyeux mixé avec 1 c. à soupe de jus de citron pour retrouver l’acidité légère de la ricotta. Remplacer le lait Choisir un lait végétal neutre  : Avoine ou soja  pour une texture crémeuse. Amande  pour une touche légèrement sucrée et douce. 💡 Astuce : éviter le lait de coco, dont la saveur dominerait trop la recette. d'autres recettes santé sur le blog

  • Recette de poêlée d’automne aux lentilles germées, légumes racines et noix.

    Cette recette de poêlée de légumes d'automne et de lentilles germées en font un plat complet, riche en protéines végétales, en minéraux et en fibres. Un repas simple, coloré et plein de vitalité pour renforcer l’organisme durant la saison froide. Recette de poêlée d'automne aux lentilles germées, légumes racines et noix - Préparation et cuisson 15 minutes de préparation • 20 minutes de cuisson Ingrédients Pour 2 personnes 100 g de lentilles germées 2 carottes 1 petit navet  (ou un morceau de céleri-rave pour varier) 1 poireau 150 g de champignons de Paris 1 échalote 1 gousse d’ail 1 petite poignée de cerneaux de noix (ou noisettes locales) 2 c. à soupe d’huile d’olive vierge extra 1 filet de jus de citron Herbes de Provence, paprika fumé, paprika, piment d'Espelette, sel et poivre noir Préparation Préparer les légumes Éplucher les carottes et le navet, puis les couper en fines lamelles ou en bâtonnets. Émincer le poireau, les champignons, l’ail et l’échalote. Faire revenir IL échalotte Dans une grande poêle, chauffer 1 c. à soupe d’huile d’olive à feu moyen. Ajouter l’ail et l’échalote, faire revenir 2 minutes jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ajouter les légumes racines et le poireau Incorporer les carottes, le navet et le poireau. Laisser cuire 10 à 12 minutes en remuant régulièrement, jusqu’à ce qu’ils soient tendres mais encore légèrement croquants. Ajouter les champignons Verser les champignons dans la poêle et les faire revenir 5 à 6 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Incorporer les lentilles germées Ajouter les lentilles germées et les faire chauffer 1 à 2 minutes. Cette courte cuisson préserve leurs vitamines tout en les rendant plus digestes. Assaisonner et servir Ajouter un filet de jus de citron, une cuillère d’huile d’olive crue pour la saveur, puis saler, poivrer et parfumer d’herbes de Provence, de paprika, paprika fumé, et piment d'Espelette. Servir chaud, parsemer de noix concassées pour le croquant et les bons gras. Astuce Remplace les noix par des graines de courge locales ou ajoute un peu de fromage de chèvre frais pour une touche gourmande. En accompagnement, une salade de mâche ou d’endives complète ce plat avec fraîcheur et croquant. Une portion apporte environ 25 % des besoins quotidiens en fer et 30 % en magnésium, tout en soutenant l’énergie, la digestion et le moral. Une assiette simple, locale et équilibrée — parfaite pour se préparer à affronter l'hiver. Retrouver d'autres recettes santé sur le blog

  • Soupe de potimarron (courge)

    Soupe de potimarron (courge) - Une recette santé Pour 4 portions Ingrédients 1 petit potimarron 2 oignons 3 gousses d'ail 1 cuillère à soupe d'huile 1/2 cuillère à café de curcuma 2 feuilles de laurier 1/2 cuillère à café de curry de madras 1 pincée de clou de girofle 1/2 cuillère à café d'herbes de Provence 1/2 cuillère à café de sel 7 dl d'eau 1 cuillère à café de purée d'amande persil quelques graines de courge grillées 1 cuillère à café d'huile de courge Préparer les légumes Laver le potimarron (pas besoin de l’éplucher s’il est bio). Le couper en morceaux et retire les graines. Émincer les oignons et l’ail. Faire revenir les aromates Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile. Ajouter les oignons et l’ail, les faire revenir doucement 3 à 4 minutes. Ajouter les épices : curcuma, curry, clou de girofle, herbes de Provence et les feuilles de laurier. Mélange bien pour que les arômes se développent. Ajouter le potimarron Incorporer les morceaux de potimarron. Saler légèrement et verser les 7 dl d’eau. Porter à ébullition, puis couvrir et laisser mijoter 20 à 25 minutes, jusqu’à ce que le potimarron soit tendre. Mixage et finition Retirer les feuilles de laurier. Ajouter la purée d’amande (pour le côté crémeux). Mixer la soupe jusqu’à obtenir une texture veloutée. Goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin. Service Verser dans des bols. Ajouter un filet d’huile de courge, quelques graines grillées et un peu de persil haché. Pour un repas sain et équilibré, accompagner cette recette de soupe de potimarron (courge) : d'une salade verte d'un œuf ou d'une petite portion de fromage et d'une tranche de pain complet ou pour une version végétarienne ajouter 400 g de lentilles corail cuites avec la soupe Découvrez aussi mon article sur l'huile et les graines de courge un concentré naturel de santé

  • Série : Les trésors de la ruche - le miel

    Article 1 – Le miel : plus qu’un édulcorant, un allié santé insoupçonné Introduction Depuis l’Antiquité, le miel est utilisé comme aliment et comme remède naturel. Aujourd’hui, la science confirme ce que nos ancêtres savaient déjà : ce trésor doré possède de nombreux bienfaits pour la santé. Mais attention : il n’est pas adapté à tout le monde, notamment aux nourrissons. ⚠️ Miel et nourrissons : un danger à connaître Il est formellement déconseillé  de donner du miel à un bébé de moins de 1 an. 👉 La raison : le risque de botulisme infantile , une intoxication alimentaire rare mais grave. Le miel peut contenir des spores de la bactérie Clostridium botulinum . Chez l’adulte, elles sont détruites par l’intestin. Chez le nourrisson, le système digestif est encore trop immature. Ces spores peuvent alors produire une toxine dangereuse qui affecte le système nerveux. Symptômes possibles  : constipation, faiblesse musculaire, léthargie, perte d’appétit, troubles respiratoires. ➡️ En cas de doute, consulter un médecin immédiatement. ✅ Après 1 an, le miel peut être introduit progressivement sans danger. Le miel et la santé digestive Riche en minéraux, flavonoïdes et composés naturels, il facilite la digestion. Ses propriétés antibactériennes agissent contre Salmonella , E. coli  ou Shigella . Prébiotique naturel, il stimule les « bonnes bactéries » de l’intestin (Lactobacillus, bifidobactéries). Il aide aussi à réduire l’acidité gastrique et favorise la cicatrisation des ulcères d’estomac. 👉 En bref : le miel soutient l’équilibre du microbiote et protège l’estomac. Un atout pour la cicatrisation et la peau Le miel est reconnu pour ses effets dans la cicatrisation des plaies  : Nettoie et désinfecte, même contre des bactéries résistantes aux antibiotiques. Réduit l’inflammation et les cicatrices. Favorise la régénération des tissus. Il est aussi bénéfique pour la peau : Apaise les irritations (eczéma, psoriasis, dermatite). L’association miel + cire d’abeille + huile d’olive montre des résultats prometteurs contre certaines affections cutanées (psoriasis et dermatite atopique). Le miel et la santé bucco-dentaire Grâce à ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires, il aide à prévenir et soulager : Gingivite et parodontite, Aphtes et stomatites, Mauvaise haleine. 👉 Il agit notamment contre Porphyromonas gingivalis , une bactérie impliquée dans les maladies parodontales. Un protecteur du foie et du cœur Des recherches montrent que le miel peut : Réduire les lésions hépatiques, Aider à réguler la glycémie, Prévenir la stéatose hépatique (foie gras non alcoolique), Diminuer le cholestérol et protéger le cœur grâce à ses antioxydants. Le miel et la prévention du cancer (piste scientifique) Certaines variétés, comme le miel de Manuka, ont montré un potentiel prometteur en laboratoire : Effets cytotoxiques (détruisent certaines cellules cancéreuses), Blocage de la croissance tumorale et de la formation de vaisseaux sanguins, Inhibition du cycle cellulaire de différents cancers (sein, foie, côlon, mélanome…). 👉 Des composés comme la quercétine et la chrysine pourraient expliquer ces effets. Mais la recherche clinique chez l’humain reste en cours. À retenir Le miel est plus qu’un sucre : il possède de véritables vertus thérapeutiques. Il soutient la digestion, aide la cicatrisation, protège le foie, le cœur et pourrait jouer un rôle dans la prévention de certaines maladies. À consommer avec modération  (c’est quand même du sucre !). Conseil du nutritionniste Préférez les miels locaux et non pasteurisés  pour profiter au maximum des nutriments. 1 à 2 cuillères à café par jour  suffisent pour bénéficier de ses effets. Jamais de miel avant 1 an chez l’enfant. 👉 Résumé : Le miel n’est pas qu’un édulcorant, c’est un allié santé précieux, à utiliser avec sagesse et modération. Découvrez aussi mes articles sur la gelée royale, la propolis et le pollen — les autres trésors de la ruche aux bienfaits étonnants pour la santé. Ces informations proviennent de nombreuses études scientifiques , dont une revue de référence : Pasupuleti VR, Sammugam L, Ramesh N, Gan SH. Honey, Propolis, and Royal Jelly: A Comprehensive Review of Their Biological Actions and Health Benefits. Oxid Med Cell Longev. 2017;2017:1259510.

  • Série : Les trésors de la ruche - Pollen et pain d'abeille

    Article 2 – Pollen et pain d’abeille : les superaliments cachés de la ruche. Introduction bienfaits du pollen des abeilles. Moins connus que le miel, le pollen et le pain d’abeille sont deux véritables trésors nutritionnels. Riches en protéines, vitamines, minéraux et antioxydants, ils sont considérés comme des “aliments fonctionnels”  : ils nourrissent le corps tout en soutenant activement la santé. Découvrons pourquoi ces petites granules colorées et ce pain fermenté méritent une place dans votre alimentation. Qu’est-ce que le pollen d’abeille ? Le pollen d’abeille est un mélange de pollens floraux récoltés par les abeilles, puis enrichi par leurs sécrétions.Sa composition en fait un aliment exceptionnel : 22 % de protéines de haute qualité, tous les acides aminés essentiels, des sucres simples rapidement assimilables, des lipides et acides gras (dont oméga), des vitamines (B, C, D, E, acide folique), des minéraux (fer, zinc, magnésium), des antioxydants puissants (flavonoïdes, caroténoïdes). 👉 Grâce à cette richesse, il est particulièrement recommandé aux sportifs, végétariens, personnes fatiguées ou en convalescence. Pollen et immunité : un booster naturel Le pollen contribue à renforcer les défenses naturelles : il stimule la production d’anticorps, favorise la régénération cellulaire, aide à lutter contre les infections grâce à ses propriétés antibiotiques naturelles. Digestion et confort intestinal Le pollen agit comme un régulateur du transit : il relance un intestin paresseux, il apaise aussi la diarrhée et aide à reconstruire la flore intestinale. 👉 Surprise : sous forme de pain d’abeille, il peut même réduire certaines allergies saisonnières comme le rhume des foins ! Une source de protéines exceptionnelle Avec ses 22 % de protéines, le pollen dépasse de nombreux aliments végétaux et animaux. ➡️ Un atout idéal pour : les végétariens, les sportifs, toute personne souhaitant augmenter son apport en protéines naturelles. Un allié pour le cœur et la circulation Les antioxydants et phytostérols du pollen : réduisent le “mauvais” cholestérol (LDL), améliorent la circulation sanguine, diminuent le risque de maladies cardiovasculaires. Santé urinaire et prostate Le pollen est également bénéfique pour le système urinaire : il aide à traiter les infections urinaires, il soulage les symptômes d’hypertrophie bénigne de la prostate grâce à ses effets anti-inflammatoires et diurétiques. Le pain d’abeille : un pollen encore plus puissant Le pain d’abeille est du pollen stocké dans les alvéoles de la ruche et fermenté naturellement . 👉 Résultat : il est 3 fois plus nutritif  que le pollen brut, avec une meilleure assimilation des nutriments. Découvrez aussi nos articles sur le miel, la propolis et la gelée royale, les autres trésors de la ruche aux bienfaits étonnants pour la santé. Sa richesse : protéines complètes avec tous les acides aminés essentiels, vitamines et oligo-éléments nécessaires à la production d’hémoglobine, probiotiques et composés antibactériens, enzymes et antioxydants qui ralentissent le vieillissement cellulaire. Les bienfaits thérapeutiques du pain d’abeille Les recherches suggèrent qu’il peut contribuer à : soulager l’arthrite et l’inflammation, lutter contre l’anémie, réduire le cholestérol et les triglycérides, améliorer la constipation chronique, apaiser les allergies, soutenir les reins en cas d’insuffisance rénale chronique, améliorer la santé bucco-dentaire (notamment avec la propolis), protéger la peau et prévenir le vieillissement, combattre le stress et la fatigue, accompagner certaines pathologies lourdes (oncologie, infections bactériennes). À retenir Le pollen et le pain d’abeille sont plus que de simples produits de la ruche : ils soutiennent l’immunité, améliorent la digestion et la santé cardiovasculaire, protègent les cellules contre le vieillissement, apportent un soutien précieux dans certaines pathologies. 👉 Consommés en cure régulière, ce sont des alliés naturels pour l’énergie, la vitalité et la prévention des déséquilibres de santé. Conseil du nutritionniste Dose conseillée  : on commence avec des doses homéopathiques et pas plus d'une cuillère à café de pollen ou de pain d’abeille par jour, le matin dans un yaourt ou un smoothie. Durée  : cures de 3 à 6 semaines, plusieurs fois par an. Précaution  : à éviter chez les personnes allergiques aux produits de la ruche. 👉 Résumé : Le pollen et le pain d’abeille sont de véritables superaliments naturels, à la croisée de la nutrition et de la santé préventive. Découvrez aussi mes articles sur le miel, la gelée royale et le pollen — les autres trésors de la ruche aux bienfaits étonnants pour la santé. Informations recueillies dans la revue "abeilles & cie" 3-2015 n°166 "Pain d’abeilles naturel Cristina AOSAN

  • Série : Les trésors de la ruche - La propolis

    Article 3. La propolis : le bouclier naturel aux multiples vertus thérapeutiques Introduction Appelée aussi “colle d’abeille” , la propolis est une substance résineuse que les abeilles récoltent sur les bourgeons et l’écorce des arbres. Elles l’utilisent pour protéger la ruche contre les infections et renforcer son étanchéité. Mais depuis l’Antiquité, elle est également utilisée par l’homme pour ses incroyables propriétés médicinales. 👉 Antibactérienne, anti-inflammatoire, antioxydante et même cicatrisante, la propolis attire de plus en plus l’attention des chercheurs. Une composition unique et variable La propolis n’est jamais exactement la même : sa composition dépend des plantes et de la région. On y retrouve : des flavonoïdes, des composés phénoliques, des terpènes, des vitamines et minéraux. 👉 Chaque type de propolis possède donc des vertus spécifiques, ce qui explique pourquoi elle intéresse autant la recherche scientifique. Métabolisme et maladies chroniques La propolis pourrait jouer un rôle dans la prévention de certaines maladies métaboliques : Diabète  : contribue à réduire la glycémie, Obésité  : limite l’accumulation de graisses, Syndrome métabolique  : son effet anti-inflammatoire aide à lutter contre l’inflammation chronique associée. Propolis et santé cardiovasculaire Elle agit à plusieurs niveaux : baisse de l’hypertension et de l’athérosclérose, amélioration de la circulation sanguine, protection des vaisseaux contre l’oxydation et l’inflammation. 👉 Un allié prometteur pour le cœur et les artères. Santé digestive Des études cliniques ont montré que la propolis peut : améliorer le traitement de la giardiase  (parasitose intestinale), protéger l’estomac en cas d’ ulcères gastriques  grâce à son action anti-inflammatoire et anti- Helicobacter pylori . Soins gynécologiques Une solution aqueuse à 5 % de propolis a montré son efficacité contre la candidose vulvo-vaginale récurrente . 👉 Ses effets antimicrobiens et anesthésiques procurent un soulagement rapide. Santé bucco-dentaire La propolis est de plus en plus utilisée en dentisterie naturelle : accélère la cicatrisation après chirurgie, réduit la plaque bactérienne, apaise gingivites et parodontites, lutte contre la mauvaise haleine. Potentiel anticancéreux Les recherches sont encore en cours, mais la propolis semble : ralentir la prolifération des cellules tumorales, bloquer l’angiogenèse (formation de vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs), agir comme adjuvant aux thérapies anticancéreuses. Soins dermatologiques La propolis est aussi précieuse pour la peau : favorise la cicatrisation des plaies, stimule la production de collagène, agit comme antioxydant, améliore certaines affections cutanées (eczéma, mycoses, dermatite, verrues). Une efficacité qui varie selon l’origine La propolis n’a pas une composition uniforme. Chaque variété dépend des plantes locales, ce qui rend parfois difficile la standardisation des extraits. 👉 C’est un défi pour la recherche, qui tente de relier précisément ses composants bioactifs à ses effets. À retenir La propolis est un véritable trésor de la ruche , avec de multiples applications : protection contre les infections, soutien au métabolisme et au cœur, bienfaits digestifs et bucco-dentaires, potentiel en oncologie et en dermatologie. Conseil du nutritionniste Privilégiez les extraits standardisés  pour une meilleure efficacité. Les sprays de propolis  peuvent être utiles en cas de maux de gorge. Vérifiez toujours la tolérance si vous êtes allergique aux produits de la ruche. 👉 Résumé : Bien que la recherche doive encore progresser pour harmoniser son usage, la propolis est déjà considérée comme un allié naturel précieux pour renforcer l’organisme et accompagner la prévention de nombreuses maladies. Découvrez aussi mes articles sur le miel, la gelée royale et le pollen — les autres trésors de la ruche aux bienfaits étonnants pour la santé. Ces informations proviennent de nombreuses études scientifiques dont : Rivera-Yañez N, Rivera-Yañez CR, Pozo-Molina G, Méndez-Catalá CF, Méndez-Cruz AR, Nieto-Yañez O. Biomedical Properties of Propolis on Diverse Chronic Diseases and Its Potential Applications and Health Benefits. Nutrients. 2020 Dec 29;13(1):78. doi: 10.3390/nu13010078. PMID: 33383693; PMCID: PMC7823938. Martinotti S, Bonsignore G, Ranzato E. Propolis: A Natural Substance with Multifaceted Properties and Activities. Int J Mol Sci. 2025 Feb 11;26(4):1519. doi: 10.3390/ijms26041519. PMID: 40003984; PMCID: PMC11855500

  • Série : Les trésors de la ruche - La gelée royale

    Article 4. La gelée royale : l’élixir vital des abeilles aux bienfaits surprenants. Introduction La gelée royale est sans doute le produit de la ruche le plus mystérieux. Sécrétée par les abeilles ouvrières, elle nourrit toutes les larves durant leurs trois premiers jours… mais seules les futures reines et la reine adulte en bénéficient toute leur vie. Résultat ? Une longévité et une vitalité exceptionnelles : la reine vit dix fois plus longtemps que les ouvrières !👉 Ce phénomène illustre la puissance nutritive et thérapeutique de la gelée royale, aujourd’hui étudiée pour ses effets revitalisants sur l’organisme humain. Composition et propriétés uniques La gelée royale renferme une combinaison rare de nutriments et de molécules bioactives : protéines spécifiques (royalisine, protéines majeures de la gelée), acides aminés essentiels, vitamines B, C, D, E, minéraux, acides gras uniques comme le 10-HDA , reconnu pour ses effets antimicrobiens et immunomodulateurs. 👉 Grâce à cette richesse, la gelée royale possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, antimicrobiennes, cicatrisantes, neuroprotectrices, antidiabétiques, anti-ostéoporotiques et antitumorales . Équilibre hormonal et santé reproductive Réduit les symptômes du syndrome prémenstruel, Améliore la qualité de vie pendant la ménopause (confort urinaire, vitalité), Effet œstrogénique naturel , utile pour prévenir l’ostéoporose chez la femme ménopausée. Maladies auto-immunes et neuroprotection Dans la sclérose en plaques (SEP) , la gelée royale améliore la qualité de vie et soutient la régulation immunitaire. Potentiel intérêt dans d’autres maladies auto-immunes (lupus, Basedow). Chez les personnes âgées, elle stimule les fonctions cognitives et physiques, améliore l’appétit et agit comme neuroprotecteur  dans des modèles de maladie d’Alzheimer. Cicatrisation et soins dermatologiques La gelée royale favorise la régénération tissulaire  et s’avère utile dans : la cicatrisation des plaies, le traitement complémentaire des ulcères du pied diabétique, la protection de la peau contre le photovieillissement (UVB), en stimulant la production de collagène. Santé digestive et métabolisme Régule le microbiote intestinal et renforce la barrière intestinale, Améliore l’absorption des nutriments, Réduit la glycémie et peut aider à équilibrer les lipides sanguins, Pourrait jouer un rôle dans la prévention de l’obésité. Santé osseuse Chez l’animal et la femme ménopausée, la gelée royale limite la perte osseuse liée au déficit hormonal, Effet renforcé lorsqu’elle est associée au pollen d’abeille . Activité antimicrobienne et antiallergique Efficace contre de nombreuses bactéries, champignons et virus, Diminue les réactions allergiques en régulant la production d’histamine. Potentiel anticancéreux La recherche suggère que la gelée royale : inhibe la prolifération cellulaire, protège les tissus, réduit certains effets secondaires de la chimiothérapie et radiothérapie. Limites et perspectives scientifiques Malgré un potentiel impressionnant, la gelée royale reste complexe à étudier : la plupart des études sont réalisées sur animaux ou in vitro, des essais cliniques humains plus larges sont nécessaires, l’identification de ses molécules clés (comme le 10-HDA) est en cours pour standardiser son usage médical. À retenir La gelée royale est bien plus qu’un simple produit de la ruche : elle soutient la vitalité et l’immunité, contribue à l’équilibre hormonal et à la santé osseuse, protège le cerveau et la peau du vieillissement, favorise la cicatrisation et l’équilibre digestif, et pourrait jouer un rôle en cancérologie. Conseil du nutritionniste Cure recommandée  : quantité selon indications du fabricant, cures de 3 semaines particulièrement aux changements de saison. Astuce  : choisir de préférence une gelée royale fraîche et locale, pour garantir sa teneur en 10-HDA. Précautions  : déconseillée aux personnes allergiques aux produits de la ruche ; à utiliser avec prudence chez les personnes fragiles. 👉 Résumé : Véritable élixir naturel, la gelée royale illustre toute la puissance des produits de la ruche. Si ses bienfaits traditionnels sont confirmés par de nombreuses recherches, la science continue d’explorer ce trésor unique afin de mieux comprendre et exploiter son potentiel. Découvrez aussi mes articles sur le miel, la propolis et le pollen — les autres trésors de la ruche aux bienfaits étonnants pour la santé. Ces informations proviennent de nombreuses études scientifiques dont : Oršolić N, Jazvinšćak Jembrek M. Royal Jelly: Biological Action and Health Benefits. Int J Mol Sci. 2024 May 30;25(11):6023. doi: 10.3390/ijms25116023. PMID: 38892209; PMCID: PMC11172503 . Pasupuleti VR, Sammugam L, Ramesh N, Gan SH. Honey, Propolis, and Royal Jelly: A Comprehensive Review of Their Biological Actions and Health Benefits. Oxid Med Cell Longev. 2017;2017:1259510. doi: 10.1155/2017/1259510. Epub 2017 Jul 26. PMID: 28814983; PMCID: PMC5549483.

  • L’oignon : star des marchés et allié santé de l’automne.

    Les étals d’automne se parent de couleurs dorées, rouges et blanches : c’est la saison des oignons ! Ce légume, souvent cantonné au rôle d’aromate, mérite pourtant d’être reconnu pour ses nombreuses vertus santé. Accessible, savoureux et riche en nutriments, il fait partie des incontournables d’une alimentation équilibrée. L'oignon : Un légume de saison plein de vitalité L’automne est la période idéale pour consommer l’oignon frais ou sec. Facile à trouver sur les marchés, il se conserve bien et s’intègre dans une multitude de recettes. En plus de relever les plats, il apporte des bienfaits précieux à l’organisme, notamment pour renforcer les défenses naturelles à l’approche de l’hiver. Les vertus nutritionnelles de l’oignon 1. Un concentré d’antioxydants Riche en flavonoïdes, notamment en quercétine, l’oignon aide à lutter contre le vieillissement cellulaire et le stress oxydatif. Ses antioxydants participent à la prévention de certaines maladies cardiovasculaires et inflammatoires. 2. Un soutien naturel à l’immunité Les composés soufrés qui lui donnent son odeur caractéristique ont aussi une action antibactérienne et antivirale. L’oignon soutient donc les défenses immunitaires, notamment en période hivernale. 3. Un ami du cœur et de la circulation Grâce à ses effets fluidifiants, l’oignon contribue à réguler la tension artérielle et à prévenir les troubles cardiovasculaires. 4. Un allié digestif Cru ou cuit, il favorise la digestion grâce à ses fibres et ses fructo-oligosaccharides, qui nourrissent la flore intestinale bénéfique. Comment le consommer ? Cru : en salade, carpaccio ou sandwich pour profiter au maximum de ses antioxydants. Cuit : en soupe, confit, rôti ou caramélisé, il devient doux et sucré. Mariné : dans le vinaigre, parfait pour accompagner les plats froids. Astuce  : laissez reposer l’oignon émincé quelques minutes avant cuisson pour activer ses composés soufrés bénéfiques. Oignon, ail, échalote : une famille aux vertus partagées Dans les traditions culinaires et médicinales, ces trois membres de la famille des alliacées ont toujours été associés. Les alterner dans l’alimentation, c’est perpétuer une sagesse populaire : celle d’une cuisine simple, savoureuse et protectrice. L’oignon en remède naturel : un héritage de la tradition populaire. Dans la tradition populaire, l’oignon n’était pas qu’un ingrédient de cuisine : c’était un véritable remède de maison, transmis de génération en génération. Utilisé aussi bien dans l’assiette qu’en soin, il occupait une place à part dans les rituels de santé naturels. En usage externe: Inflammations légères, piqûres, ecchymoses Sous forme de cataplasme, l’oignon tiède était appliqué sur la peau pour apaiser les inflammations légères, les piqûres ou encore les ecchymoses. Sa richesse en composés soufrés stimule la circulation et soulage les zones sensibles, une pratique simple mais ingénieuse, qui illustre bien l’observation empirique de nos aînés. Mode d’emploi traditionnel : Faire tiédir une rondelle ou de la pulpe d’oignon écrasée. L’appliquer sur la zone concernée. Maintenir avec une compresse pendant 15 à 20 minutes. ⚠️ Toujours tester sur une petite zone de peau au préalable et éviter toute plaie ouverte. En cas d’irritation, arrêter immédiatement et consulter un professionnel de santé. Contre les maux d’hiver La tradition populaire ne s’arrêtait pas là. L’oignon était aussi un compagnon fidèle des longues soirées d’hiver, réputé pour calmer la toux, dégager les voies respiratoires et fortifier l’organisme avant l’arrivée des médicaments modernes. Cette réputation vient de ses composés soufrés et antioxydants, comme la quercétine, qui lui confèrent des vertus antibactériennes, antivirales et expectorantes légères. Quelques remèdes hérités du savoir populaire : Le sirop d’oignon et miel : des lamelles d’oignon macérées dans le miel pour apaiser la gorge. L’infusion d’oignon : des rondelles bouillies dans de l’eau, parfois relevées de citron ou de gingembre. L’oignon “purificateur” dans la chambre : une croyance ancienne selon laquelle il capterait les microbes de l’air, une pratique non prouvée. ⚠️ Ces remèdes appartiennent au patrimoine du savoir populaire et ne remplacent pas un avis médical, mais ils rappellent combien nos ancêtres savaient tirer parti de la nature pour entretenir leur bien-être. Donc l’oignon… bien plus qu’un chasseur de vampires ! À l’approche d’Halloween, difficile d’oublier la légende des alliacées protectrices ! Si l’ail garde la vedette face aux vampires, son cousin l’oignon reste un gardien du quotidien : riche en soufre, il aide à éloigner microbes et virus. En cette saison où les frissons ne viennent pas seulement des films d’horreur, penser à l’oignon dans l’assiette, c’est honorer une longue tradition populaire… tout en renforçant son immunité avec le sourire !

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Catherine Martin 

Nutritionniste agréée ASCA

c/o Espace Santé Lavida 

Av. Maupas 19 A - Lausanne 

078 350 60 80

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