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  • Grossophobie : une discrimination encore banalisée

    La grossophobie n’est pas une simple moquerie. C’est une discrimination systémique qui vise les personnes en surpoids ou obèses, dans tous les aspects de leur vie : école, travail, soins, relations sociales. Derrière chaque remarque, chaque jugement ou refus déguisé, se cache une violence bien réelle : celle du rejet et du mépris du corps gros. Comprendre la grossophobie Le mot grossophobie combine « gros » et « -phobie » pour désigner le rejet social et culturel des corps jugés trop éloignés des standards de minceur. Elle se manifeste par des attitudes hostiles, des stéréotypes et des discriminations, fondées non pas sur les compétences ou la valeur d’une personne, mais sur son apparence corporelle. La société valorise la minceur comme symbole de réussite, de beauté et de contrôle. Ce culte du corps mince, amplifié par la publicité et les réseaux sociaux, nourrit une culture de la honte et de la peur du gras. Résultat : des millions de personnes vivent dans l’angoisse du jugement. Les blessures invisibles La grossophobie laisse souvent des traces psychologiques profondes, bien au-delà des mots ou des regards. Elle peut entraîner de l’anxiété, de la dépression, un sentiment d’isolement ou des troubles du comportement alimentaire. Face à la stigmatisation constante, beaucoup finissent par intérioriser ces jugements, croyant à tort qu’ils sont responsables de leur corps ou de leur valeur. Quand les soins blessent : la grossophobie médicale "Perdez du poids et tout ira mieux.” "Revenez quand vous aurez maigri. ” Ces remarques, trop courantes dans les consultations, montrent à quel point la médecine peut encore reproduire des préjugés sur le poids : en voyant dans le poids la cause unique de tous les maux, au lieu d’écouter la personne dans sa globalité. Les conséquences sont graves : Retard ou absence de diagnostic Méfiance envers le corps médical Évitement des soins, parfois pendant des années Anxiété, honte, sentiment d’injustice Ce n’est pas le poids qui détruit la santé, mais la stigmatisation qui empêche de se faire soigner. Soigner sans juger, c’est aussi sauver. Au travail : jugé·e sur son corps, pas sur ses compétences Dans le monde du travail aussi, le regard pèse. Les personnes grosses subissent des discriminations à l’embauche, dans l’évolution de carrière ou dans leurs relations professionnelles. Elles sont perçues à tort comme moins dynamiques, moins crédibles, moins motivées. Cette violence symbolique entraîne des conséquences réelles : Moins de recrutements ou de promotions Mise à l’écart subtile ou moqueries quotidiennes Stress, perte de confiance et auto-censure Être jugé sur son corps plutôt que sur ses compétences, c’est être privé de dignité professionnelle. À voir : l’émission Infrarouge  (RTS) La télévision suisse romande a récemment consacré une émission au sujet dans infrarouge. Une discussion essentielle qui montre à quel point le surpoids reste mal compris et mal accompagné dans notre société. À regarder ici le témoignage de Virginie Grossat https://www.facebook.com/watch/?v=1494092425133169 Émission complète sous : https://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/infrarouge--surpoids-obesite-la-suisse-a-t-elle-un-gros-probleme-?urn=urn:rts:video:32d9e699-4b9b-3628-8533-d8ffb9e54503 Comment changer les choses ? La grossophobie ne disparaîtra pas seule. Elle exige une prise de conscience collective et des actions concrètes : Éduquer et sensibiliser dans les écoles, les médias et les entreprises. Diversifier les représentations des corps dans la publicité, la mode et les arts. Écouter les personnes concernées, sans minimiser leur vécu. Former les professionnels de santé, du recrutement et les cadres (chefs d’équipe, responsables, managers ou dirigeants) à adopter une véritable neutralité corporelle et un management bienveillant. Promouvoir la bienveillance corporelle : le respect, et non le jugement. En conclusion La grossophobie est une violence sociale et psychologique. Elle détruit des vies, abîme la santé mentale et nourrit des inégalités injustifiables. Chaque corps mérite le respect, sans condition de taille ni de poids. Le problème n’est pas dans les corps, mais dans les regards. Et tant que ces regards jugeront, il faudra continuer de nommer, dénoncer et combattre cette discrimination. Parce que le respect n’a pas de taille.

  • Devenir parents : une métamorphose du corps que la nutrition peut accompagner

    Introduction. Devenir parents, ce n’est pas seulement changer de rythme ou de responsabilités : c’est une véritable métamorphose du corps et de l’esprit. Le récent documentaire « Paternité : une métamorphose décryptée » (RTS)  met justement en lumière cette réalité souvent méconnue : les pères, tout comme les mères, vivent eux aussi des transformations hormonales, émotionnelles et physiologiques profondes lorsqu’ils accueillent un enfant. Cette découverte scientifique vient confirmer ce que la pratique clinique observe depuis longtemps, tout en apportant un éclairage inédit. La parentalité ne transforme pas seulement notre quotidien, mais aussi notre biologie — notre sommeil, nos pensées… et même notre façon de nous nourrir. Dans ce tourbillon de changements physiques et psychiques, la nutrition devient un allié précieux. Bien manger n’est pas un luxe ni une contrainte : c’est une façon de soutenir son énergie, sa régulation hormonale, son immunité et son moral pendant une période intense et exigeante. Que l’on soit jeune mère ou jeune père, adapter son alimentation permet de traverser cette période de transition avec plus de sérénité, de vitalité et de confiance. 1. Devenir parents / Fatigue et manque de sommeil : recharger les batteries naturellement. Les nuits hachées font partie du quotidien des jeunes parents. Le manque de sommeil entraîne une baisse d’énergie, une augmentation du stress et de fortes envies de sucre. Ces réactions sont naturelles : le corps cherche du carburant rapide. Mais il est possible de retrouver de la vitalité sans surconsommer du café ou du sucre raffiné. Conseils pratiques : Fractionner les repas (3 principaux + 1 ou 2 collations équilibrées). Miser sur les glucides complexes : avoine, riz complet, patate douce, quinoa. Associer une protéine légère (œufs, poisson, yaourt nature, tofu). Boire régulièrement : la déshydratation accentue la fatigue et la sensation de faim Éviter le café après 14h pour préserver un sommeil déjà fragile. 💡  Astuce :  un petit-déjeuner protéiné, riche en fibres et en bons gras aide à stabiliser l’énergie toute la matinée. 2. Devenir parents / Humeur et charge mentale : nourrir le cerveau et les émotions. Devenir parent, c’est aussi vivre une véritable tempête émotionnelle. Les variations hormonales et la charge mentale peuvent affecter l’humeur, la concentration et la motivation. Heureusement, certains nutriments jouent un rôle clé dans la production de sérotonine et de dopamine, les “messagers du bien-être”. À privilégier : Les oméga-3 (sardines, maquereaux, saumon, graines de lin, noix). Le magnésium (amandes, lentilles, chocolat noir, banane). Les vitamines B (céréales complètes, œufs, légumineuses). Le tryptophane (œufs, légumineuses, graines de courge). Manger varié et coloré, c’est aussi nourrir son équilibre émotionnel. 3. Devenir parents / Immunité et résilience : renforcer ses défenses naturelles. L’association du stress, du manque de sommeil et des changements hormonaux affaiblit le système immunitaire. Une alimentation riche en micronutriments protecteurs aide à prévenir les infections et à maintenir un bon niveau d’énergie. Dans l’assiette, chaque jour : Des fruits et légumes colorés (vitamines A, C, E, antioxydants). Des noix, graines et poissons gras pour le zinc et le sélénium. Des protéines de qualité pour soutenir la reconstruction cellulaire. Une bonne hydratation (eau, tisanes, bouillons). 💡  Astuce :  mixez fruits rouges et légumes de saison pour un smoothie ou une soupe pleine d’énergie. 4. Devenir parents / Stress et organisation : manger mieux sans se surmener. Entre les repas express, les horaires décalés et le manque de temps, maintenir une alimentation équilibrée peut sembler mission impossible. La clé ? Lâcher la perfection et s’accorder un peu de douceur au quotidien. Conseils pour garder le cap : Privilégier les repas simples à base d’aliments bruts : légumes, céréales, légumineuses, œufs, poisson. Préparer des repas à l'avance en plus grande quantité et éviter les plats ultra-transformés. Manger assis, sans écran, même pour 10 minutes. Partager les repas : la convivialité aide à mieux digérer… et à se détendre. Une assiette équilibrée et un moment calme valent mieux qu’un repas “parfait” pris dans le stress. Pourquoi le documentaire « Paternité : une métamorphose décryptée » vaut le détour. Ce documentaire passionnant change notre regard sur la paternité. Il est particulièrement intéressant : Parce qu’il aborde la paternité sous un angle rarement exploré : celui du corps et des hormones. Parce qu’il redéfinit ce que signifie “être père” aujourd’hui — non pas un simple rôle, mais un véritable processus biologique et psychologique. Parce qu’il invite à la réflexion : comment les pères vivent-ils cette transformation ? Et comment nos sociétés peuvent-elles mieux les accompagner ? 👉 À voir sur RTS jusqu'au 13.01.2026 – Paternité : une métamorphose décryptée En conclusion. Devenir parent transforme tout : le corps, le mental… et la manière de s’occuper de soi. Dans cette période intense, la nutrition peut devenir un outil d’ancrage, d’énergie et de résilience.

  • Huile et graines de courge : un concentré naturel de santé

    Introduction Naturellement riches en nutriments essentiels, les graines et l’huile de pépins de courge (Cucurbita pepo, C. maxima ou C. moschata) sont de véritables alliées santé.Leur composition exceptionnelle en acides gras essentiels, antioxydants, minéraux et vitamines leur confère de multiples vertus, tant préventives que thérapeutiques. Dans cet article, nous faisons le point sur les bienfaits démontrés par la recherche scientifique de cette huile végétale aux multiples vertus nutritionnelles et thérapeutiques — sans oublier les intérêts santé de la courge elle-même, souvent sous-estimés. Composition nutritionnelle L’huile de pépins de courge est extraite à froid, sans raffinage, afin de préserver ses nutriments sensibles. Elle se distingue par : Acides gras essentiels Oméga-6 (acide linoléique) : 47 à 55 % Oméga-9 (acide oléique) : 19 à 25 % Acides gras saturés : 13 % palmitique et 8 % stéarique Micronutriments et antioxydants Vitamines : A, B1, C, D, E et K Minéraux : magnésium, zinc, fer, phosphore, calcium Caroténoïdes : lutéine, zéaxanthine, bêta-carotène Phytostérols : bêta-sitostérol, delta-7-stérol Tocophérols : vitamine E naturelle (antioxydant majeur) Cette composition confère à l’huile de courge un profil nutritionnel idéal pour soutenir le métabolisme, la santé hormonale et la protection cellulaire. Et la courge elle-même ? Un aliment santé à part entière Au-delà de ses graines, la courge est un légume d’automne riche en fibres, vitamines et antioxydants, bénéfique pour toute la famille. Ses principaux atouts nutritionnels : Faible densité calorique : très rassasiante et peu énergétique, idéale dans le cadre d’un contrôle du poids. Riche en bêta-carotène (provitamine A) : soutient la santé de la peau, des yeux et du système immunitaire. Bonne source de vitamines C, E et du groupe B, ainsi que de potassium, magnésium et manganèse. Riche en fibres douces : favorise la santé digestive et aide à stabiliser la glycémie. Puissant antioxydant : ses pigments naturels participent à la prévention du vieillissement cellulaire et des maladies cardiovasculaires. En pratique Toutes les variétés — potiron, butternut, potimarron, courge musquée — sont intéressantes sur le plan nutritionnel. Elles se consomment rôties, en purée, en soupe ou en gratin, accompagnées d’un filet d’huile de pépins de courge ajoutée à froid pour un duo santé parfait. Les principaux bienfaits des graines et de l’huile de courge 1. Santé de la prostate et du système urinaire Les recherches cliniques confirment l’efficacité de l’huile de pépins de courge dans la prévention et le soulagement des troubles prostatiques : Réduction des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ; Amélioration du confort urinaire chez l’homme et la femme ; Action bénéfique sur la vessie hyperactive et les troubles de la miction. 💡 Une étude clinique menée sur plus de 2000 hommes a montré une amélioration de 41 % des symptômes urinaires après 12 semaines de prise quotidienne (500 à 1000 mg/jour). 2. Soutien cardiovasculaire et métabolique Grâce à sa richesse en acides gras insaturés et en antioxydants, l’huile de courge : Fait baisser la tension artérielle (effet antihypertenseur naturel) Protège les artères et le cœur (effet cardioprotecteur) Réduit le cholestérol LDL et améliore le HDL Aide à réguler la glycémie, utile en prévention du diabète Réduit la stéatose hépatique et l’athérosclérose 3. Effet antioxydant et anti-inflammatoire Les tocophérols, caroténoïdes et acides phénoliques qu’elle contient neutralisent les radicaux libres et limitent l’inflammation chronique. Un usage régulier contribue à ralentir le vieillissement cellulaire et à renforcer les défenses naturelles. 4. Bien-être hormonal et féminin L’huile de graines de courge contient des phytoestrogènes naturels qui aident à rééquilibrer le système hormonal. Elle est particulièrement utile pour : Soulager les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, sommeil, tension artérielle) Soutenir la santé hormonale féminine sans effets secondaires indésirables 🔹 5. Fertilité et santé reproductive Riche en zinc et antioxydants, la graine de courge améliore la qualité du sperme et soutient la fertilité masculine. 💡Des études animales montrent aussi un effet protecteur contre la toxicité reproductive et une stimulation de la spermatogenèse, notamment lorsqu’elle est associée au gingembre. 6. Beauté de la peau et des cheveux Appliquée localement ou consommée, l’huile : Nourrit et protège la peau grâce à ses acides gras essentiels ; Renforce la fibre capillaire et stimule la repousse des cheveux ; Redonne brillance et vitalité aux cheveux ternes. 💡 Une étude clinique a montré une augmentation de 40 % du nombre de cheveux chez des hommes atteints d’alopécie androgénétique après 24 semaines d’utilisation. 7. Potentiel anticancer 💡 Des chercheurs ont identifié dans la citrouille une protéine appelée moschatine, qui montre un fort potentiel anticancer. En laboratoire, cette substance a permis de ralentir la croissance de cellules de mélanome, ouvrant la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques naturelles. 8. Autres effets bénéfiques Vermifuge naturel : traditionnellement utilisé contre le ténia et l’ascaris Effet neuroprotecteur : amélioration de la mémoire et du bien-être mental Activité antimicrobienne : action contre certaines levures comme Candida albicans Comment consommer l’huile de graines de courge ? En cuisine Utiliser à froid uniquement  (salades, légumes cuits, vinaigrettes, smoothies). Ne jamais la chauffer  : elle s’oxyde facilement et perd ses qualités nutritionnelles. En cosmétique Appliquer quelques gouttes sur la peau  ou le cuir chevelu  pour nourrir et revitaliser 💡  Astuce du nutritionniste : Variez vos huiles végétales (colza, chanvre, caméline, lin, noix, olive…) pour diversifier les apports en acides gras. Conservez-les au frais, à l’abri de la lumière , et évitez d’en ouvrir plusieurs à la fois pour prévenir l’oxydation. ⚠️ Précautions d’emploi Très bien tolérée par l’organisme. Par prudence, un avis médical est recommandé pour : Les femmes enceintes ou allaitantes, Les jeunes enfants, Les personnes sous traitement hypotenseur (car l’huile peut faire baisser la tension). Une consommation excessive peut favoriser une légère prise de poids, comme toute huile riche en lipides. Vous trouverez une recette de soupe au potimarron : rubrique recette

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Catherine Martin 

Nutritionniste agréée ASCA

c/o Espace Santé Lavida 

Av. Maupas 19 A - Lausanne 

078 350 60 80

www.nourris-tes-racines.ch

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